Quand vous souhaitez souscrire une assurance prêt immobilier, on vous propose habituellement, en amont, un devis détaillé. Il faut savoir que ce tarif n’est jamais ferme et définitif mais peut être soumis à variation notamment en fonction de votre état de santé ou de vos habitudes de vie (professions ou sports pratiqués).
Concrètement, le tarif initial de votre assurance prêt immobilier sera ferme et définitif si vous n’avez aucun antécédent médical (capacité à répondre non à toute les questions du questionnaire médical), n’exercez pas une profession jugée à risque (pompier, policier, pilote de ligne,…) ou de sport à risque (sport aériens, sports de combat, ect).
Dans le cas contraire, votre demande d’assurance prêt immobilier sera soumise à l’analyse d’une cellule médicale et technique qui décidera de vos conditions définitives d’assurabilité. Cela peut se traduire par l’application d’une surprime qui viendra s’ajouter au tarif de base de votre assurance prêt immobilier et augmenter son coût global. Le principe et le raisonnement des compagnies d’assurance est toujours le même : si vous présentez un risque supérieur à un standard de population, la cotisation de votre assurance sera supérieur au tarif de base. L’exemple de l’assurance auto permet d’illustrer ce propos : si vous n’avez jamais d’accident vous paierez moins chère votre assurance qu’un conducteur qui a régulièrement des accrochages.
En matières d’assurance prêt immobilier, cela se traduit de la façon suivante pour le volet médical : si vous avez des antécédents médicaux qui peuvent entrainer soit un risque supérieur de mortalité, soit un risque plus important d’arrêt de travail, soit les deux, une surprime médicale est appliquée afin de tenir compte de cette situation pour les garanties de l’assurance prêt immobilier et du risque supplémentaire. Cette surprime médicale peut entrainer une augmentation du coût de l’assurance prêt immobilier qui peut dans le pire des cas atteindre un triplement du tarif de base de l’assurance prêt immobilier.
La logique est la même si vous exercez une activité jugée à risque : un policier sur le terrain a plus de chance de se blesser dans l’exercice de son métier qu’un comptable dans un bureau, il se verra par conséquent appliquer une surprime technique pour déterminer le coût de l’assurance emprunteur. Cela concerne, de la même façon, les sports jugés à risque si vous souhaitez être assuré pour les suites et conséquence de la pratique de ces sports. Ils sont, en effet, la plupart du temps exclus à priori des garanties proposées par l’assurance prêt immobilier mais on peut demander à être spécifiquement couvert pour leur pratique. Plus les conséquences de la pratique peuvent être douloureuses et plus cette surprime technique sera importante. La pratique de la moto sur circuit ou du parapente peuvent ainsi conduire à un doublement de la prime d’assurance prêt immobilier et la pratique de plongée sous-marine en loisir à une augmentation quasi insignifiante.
Enfin, pour ces derniers aspects, certains contrats d’assurance prêt immobilier proposent une couverture identique et sans aucune surprime pour tous les métiers exercés et très peu d’exclusions concernant les sports pratiqués. Si vous êtes concernés par ces aspects, il conviendra de s’orienter vers ce type de contrat d’assurance prêt immobilier pour disposer de la solution la plus compétitive.
Laurent FERMELI, Expert en assurance de prêt.
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03/06/2013
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